Merci aux bénévoles


Mercredi 18 janvier 2023

 

Tout d'abord, nous vous souhaitons à toutes et à tous une heureuse année 2023 !

 
L'occasion pour nous de remercier tous nos bénévoles pour leur engagement en 2022 et sans qui l'association Saint Vincent de Paul de la région morgienne ne serait rien. Nous sommes heureux de pouvoir continuer à compter sur eux en 2023 et sur les excellents efforts qu'ils accomplissent en faveur des personnes en situation de précarité.

 

Pour en savoir plus sur leur contribution, nous avons effectué une petite interview auprès de l'un de nos bénévoles que vous pouvez lire ci-dessous:

 

 

Comment êtes-vous arrivé chez l'association Saint Vincent de Paul de la région morgienne ?

 
Réponse du bénévole: Je suis arrivé chez St Vincent par la lecture de deux articles dans le journal de Morges. Par la suite, j’ai pris contact avec M. Carrard, président de l’association à l'époque. Mais cela faisait plusieurs mois que j’avais envie de m’investir dans le milieu de l’aide directe aux personnes en difficultés de toutes sortes.

 

 
Pourriez-vous citer un moment ou votre action auprès d'une personne en situation de précarité a été particulièrement utile ?

 
Réponse du bénévole: Je trouve particulièrement utile les rencontres du jeudi matin avec les bénéficiaires car je peux chercher des solutions aux problèmes posés que cela soit administratif ou financier. Par exemple : contact avec un employeur pour régler un problème de salaire, paiement (sous forme de prêt) du loyer en retard pour éviter une expulsion, remise de bons alimentaires lorsque les fins de mois sont difficiles à boucler, etc... L’association est l’ultime recours pour les bénéficiaires dans la région et l’aide fournie intervient lorsque le service social n’est pas en mesure de le faire pour des motifs qui tiennent à la législation sociale.

 

 
Et au contraire un cas où vous avez été déstabilisé par la situation d'une personne que nous aidons ?

 
Réponse du bénévole: Ce qui m’a le plus impressionné c’est l’engrenage : chômage, maladie, divorce et dettes. Un père de famille de 56 ans qui gagne bien sa vie peut perdre son emploi, épuiser ses indemnités de chômage, et se retrouver au social avec un revenu d’insertion qui lui permet de vivre difficilement car les barèmes sont très bas. Et il ne pourra pas déménager pour diminuer ses charges s’il a des poursuites comme le 40 % des personnes qui vivent en Suisse.